Êtes-vous voyageur ? Vous a-t-on déjà posé cette question ? Avez-vous, sans réfléchir, pu citer votre pays favori, celui qui écrase la compétition et pour lequel vous renonceriez à tous les autres ? Pour ma part, j’en suis bien incapable.
Ce n’est pas ma liste de pays préférés, que je vous propose donc ici, mais une sorte de palmarès d’émotions. Impossible de hiérarchiser ces moments, là encore… Voilà qui ne vous aidera pas à déterminer la destination de votre prochain voyage avec certitude, mais qui vous nourrira de quelques miettes d’indices.
Là où je me suis senti le plus petit face à la nature.
Evidemment, être perché à 5 000 mètres et regarder en bas, ou regarder 5 000 mètres plus haut n’aide pas à se sentir important. C’est donc tout naturellement à la montagne que je pense. Approcher de l’Everest, et voir le toit du monde se dégager soudainement de son carcan de nuages est un moment inoubliable.

Là où je me suis senti le plus en communion avec la nature.
Oui, la nature sait impressionner, mais elle sait aussi accueillir. Deux endroits au monde m’ont donné l’envie de rester là quelques jours de plus, d’envisager quelques semaines, de rêver de quelques années… L’Amazonie, curieusement, qui pour certains semble hostile, et ses abords. Dormir en hamac au Venezuela ou au Suriname bercé par le tintamarre nocturne de la jungle est un bonheur. Et le Canada, dont la plupart des parcs nationaux procurent un calme indescriptible.


Là où j’ai fait les plus belles rencontres.
Des belles rencontres, il y a en a eu, et il y en aura encore. Je pense tout particulièrement à Woeser, guide tibétain rencontré à Lhassa, qui nous a emmenés, Claire et moi, dans sa famille dans un Tibet oublié il y a quelques années. Je pense à Ketut et Madé, nos hôtes balinais au sourire incroyable, je pense au couple de seniors qui nous a accueillis en Argentine à Mendoza pour un repas de Pâques en famille. Trois exemples parmi d’autres, à trois endroits éloignés, comme une preuve qu’on ne choisit pas un pays pour y faire des rencontres. Les rencontres se font partout.

Là où j’ai le plus ravi mes papilles.
Choix difficile, puisque j’ai tendance à tout aimer ! Mais quelques pays sortent du lot, comme l’Inde et ses saveurs recherchées, la Thaïlande avec ses currys, le Vietnam et ses variations culinaires uniques au monde, ou l’Argentine paradis des carnivores.

Là où j’ai vécu la plus complète immersion culturelle.
Le Tibet, éloigné de tout, oublié, vient encore une fois en tête. La Chine dans sa globalité est sans doute le plus grand et le plus intéressant choc culturel qui soit. En Chine, je me suis senti perdu. Dans le bon sens du terme.

Là où j’ai été le plus agréablement surpris.
Sur notre itinéraire de tour du monde, se trouvait Bali. Claire en avait envie, j’en avais à peine entendu parler. Résultat : trois semaines incroyables sur une île où les gens sont les plus souriants du monde.

Là où j’ai vu mon plus beau lever de soleil.
Ceux qui me connaissent savent que pour me faire lever avant le soleil, il faut une motivation plus qu’importante, et un évènement de taille. Non seulement j’ai accepté de me lever à 4h du matin et d’enfourcher mon vélo pour voir le soleil se lever sur la plaine de Bagan en Birmanie, mais je l’ai refait lors de mon second voyage !

Là où je me suis senti le plus dans un autre monde.
Une catégorie spéciale pour l’Australie, si immense, si diverse. Une culture aborigène qui ne ressemble à aucune autre, des animaux qu’on ne voit que là, des paysages si… australiens ! Le tout avec la gentillesse d’une population aussi curieuse qu’accueillante.

Là où je me suis dit : je viens d’un beau pays, quand même.
Oui, parce que retourner en France de temps en temps me permet de voir à quel point, dans un pays somme toute de taille modeste, des paysages de toute beauté et des villages incroyablement photogéniques peuvent cohabiter avec, disons-le, la meilleure cuisine du monde.

Plus d’information sur ces pays, n’hésitez pas à me contacter.
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