Mon meilleur ami de ces moments de confinement, j’ai nommé Facebook, me rappelait hier ce qui se passait dans ma vie il y a 9 ans. Il y a 9 ans, Mon Bon Monsieur, sortait votre guide sur Toronto (va savoir pourquoi Facebook m’appelle Mon Bon Monsieur).
Claque et coup de vieux instantanés. D’autant que Toronto n’était pas mon premier guide, loin s’en faut. Mon premier guide (j’ai dû fouiller pour retrouver la date) était la mise à jour du Petit Futé Maroc 2009. Il y a 11 ans donc. Aïe.
Période éloignée, donc, mais période bénie. En transition professionnelle entre le monde du cinéma et le monde du tourisme, fraîchement revenu d’un an de tour du monde, je ne pouvais rêver mieux que de trouver un boulot de rédacteur pour un guide touristique.
Faisons la peau à quelques clichés : rédacteur de guides de voyages ne présente pas que des avantages. Tout d’abord, les sous. On ne se bâtit pas un capital en étant rédacteur. Les honoraires sont, comment dire, frugaux. Ensuite, c’est épuisant. À raison d’une dizaine d’hôtels et de cinq ou six restaurants à inspecter par jour, sans compter la route, pas vraiment le temps de se prélasser à la plage.
Mais oui, on voyage beaucoup, et on voyage gratuitement. Je prends !
Grâce au Petit Futé, j’ai visité de fond en comble des destinations incroyables. Pour certaines d’entre elles, de belles surprises que je n’aurais jamais sélectionnées comme destinations de vacances. En tête de liste: la Guyane, la Guadeloupe, le Suriname ou la Dominique.