Profil voyageur – le Grano-sac-à-dos

Il pense voyage, il rêve voyage, il vit voyage. Quand il est chez lui (d’ailleurs, il n’a pas vraiment de chez-lui), c’est qu’il économise pour partir en voyage. Comme le Découvreur Planificateur, il ne se considère pas comme un touriste. D’ailleurs, les touristes, il les fuit. Pour lui, l’immersion totale, inconditionnelle, est l’unique manière de voyager. Dormir dans un hôtel 5 étoiles est un enfer sans nom. Dormir sur une paillasse dans la salle à manger d’une famille à l’autre bout du monde est son paradis. Manger un met inconnu au goût indéfinissable dans un restaurant douteux le met en transe.

Adepte des voyages au long-cours, il n’envisage pas de découvrir un pays en seulement quelques semaines.

Quand il part, c’est à l’inconnu. Quand il visite, c’est pour se perdre. Rien ne se passe comme prévu ? Excellent, c’est justement ce qu’il avait prévu. Il ne sait pas où il dormira le soir même. Il n’a aucune idée de ce qu’il visitera le lendemain. Il va où le portent ses rencontres. Il vit dans l’instant.

Son plus grand défi : s’éloigner de ses semblables. Car à vouloir voyager hors des sentiers battus, on emprunte souvent les mêmes chemins. S’il est fier de son esprit indépendant, le Grano-sac-à-dos se retrouve souvent dans les mêmes auberges de jeunesse, dans les mêmes bus, sur les mêmes bateaux que les autres Grano-sac-à-dos. L’expérience n’est pas forcément désagréable, car bien qu’il cherche l’immersion, le Grano-sac-à-dos aime partager ses expériences avec ses amis voyageurs. Mais ce n’est pas ce qu’il recherche, et il peut être parfois frustré de ne pas réussir à sortir des sentiers battus aussi facilement qu’il le souhaiterait.

Plus un endroit est difficile à atteindre, plus le Grano-sac-à-dos est heureux. Que le but du voyage n’ait qu’un vague intérêt n’importe pas, c’est l’expérience du voyage qui lui donne toute sa saveur. C’est être le seul occidental dans un bus bondé de locaux, de poules et de chèvres qui le ravit. L’inconfort n’est pas un inconvénient, elle apporte une saveur particulière à sa route. La difficulté d’atteindre une destination augmente son mérite, et donc ajoute à sa fierté.

Sa destination, il la choisit en fonction d’un coup de cœur, et du nombre annuel de touristes la fréquentant. Pas de tourisme, pas d’infrastructure, pas de confort, pas d’argent, pas de moyens de communication… Le nouveau jardin d’Eden.

Ses plus belles tranches de voyage : une semaine de woofing en Nouvelle-zélande, pour travailler à la ferme chez l’habitant, un mois dans une yourte familiale en Mongolie à garder un troupeau de yaks, une journée à passer de bus local en bus local à la recherche d’un village qui ne figure sur aucune carte mais dont il a entendu parler…

Vous vous reconnaissez dans ce profil ? Le Monde est mon Village peut vous aider :

  • À vraiment sortir des sentiers battus en vous indiquant ces coins perdus que justement, personne ne connaît.
  • À rencontrer la population locale en visiteur, pas en touriste
  • À vous perdre intelligemment, dans des endroits où se perdre signifie découvrir

Ce pays qui vous fait rêver, j’en connais les recoins. Préparer la découverte d’un pays avec quelqu’un qui y a voyagé, et qui sait comprendre vos envies peut transformer votre voyage en une expérience inoubliable.

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